C’est à l’occasion d’une sortie de classe avec son fils qu’Émilie, Musette au Portage a découvert les sculptures « Les Baigneurs à la Garoupe » de Picasso.
“Je connaissais surtout Picasso pour ces tableaux, mais moins pour ces sculptures. J’ai beaucoup aimé cet œuvre de part la présence qu’elle dégage certainement dû à la taille des sculptures – environ 2 mètres”.
Les Baigneurs à la Garoupe de Pablo Picasso
L’ombre, un élément fort dans l’œuvre de Picasso.
Dans les années 50, Picasso se promène sur la plage de la Garoupe, à Antibes, avec ses enfants. Il voit les baigneurs qui marchent, jouent, courent avant plonger dans la mer, et dont l’ombre à contre-jour se découpe dans la violente lumière du midi.
En 1953, il s’est peint, de dos, entrant dans une chambre, son ombre projetée sur le corps d’une dormeuse. En 1955, pendant le tournage du “Mystère Picasso”, il s’amuse avec des maquettes et des projecteurs et voit tout le parti qu’il peut tirer des éclairages pour faire surgir de nouvelles formes.
Les Baigneurs de la Garoupe, de la peinture aux sculptures.
En 1956, il fabrique des silhouettes avec des morceaux de bois de rebut, trouvés sur la plage ou ailleurs. Des personnages typiques, pas des individus : le sportif enthousiaste qui écarte les bras ou le timide qui sert les mains devant son slip…
L’histoire de la version en bois et de la version peinte des Baigneurs à la Garoupe raconte la méthode de Picasso. Tout commence par un bricolage, l’utilisation de ce qui se trouve sous la main de l’artiste pour l’asservir à ce qu’il voit.
En septembre 1956, peu après avoir achevé ses “Baigneurs” en bois, Picasso exécute un dessin. Il perche deux personnages sur un édicule qui ressemble à un plongeoir, deux autres sur une espèce d’estrade. Il reprend cette composition pendant l’été 57, dans la villa de La Californie, sous l’œil du photographe David Douglas Duncan dont les clichés suivent la réalisation de cette peinture sur fond d’horizon marin.
Dessins, toile de grande dimension et sculptures en bronze de différentes tailles dans un style appelé « signalétique » et inventé vers 1948-49. C’est une manière d’affirmer en 1956 qu’il possède toujours l’ensemble des modes d’expression qu’il a explorés depuis longtemps.
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