L’adaptation, un service sur-mesure
Ophélie, voilà un an que tu as lancé ton projet d’aide à l’expatriation. Pour Les Musettes. peux-tu nous dire où tu en en es? Es-tu es satisfaite de la façon dont il évolue?
Bonjour Adeline, merci de prendre des nouvelles! Le projet a beaucoup évolué entre le tout premier jour où j’ai décidé de me lancer et maintenant. Les rencontres, les formations, le développement de moi même via mes propres outils (les mêmes que ceux que je propose à mes clientes) et le travail que je fais avec des mentors et d’autres coachs m’ont amenée à encore mieux me connaître et à définir plus précisément ce que je voulais proposer et faire réellement. Je ne suis plus axée 100% expatriation, mais plutôt adaptation. L’expatriation reste évidemment un de mes sujets de prédilection, mais il n’est plus unique. L’adaptation est un enjeu de tous les jours: s’adapter à soi même tout d’abord, mieux se connaître. Ca facilite ensuite l’adaptation aux situations pro et perso du quotidien. Et a fortiori, ça facilite également l’adaptation en expatriation. Donc oui, je suis très satisfaite de l’évolution de mon entreprise!
Quels obstacles as-tu rencontrés?
La multiplicité des casquettes: mon cœur de métier certes, mais à ça vient s’ajouter une casquette de webdesigneuse, de communication, de monteuse de vidéos, de créatrice de contenu, de statisticienne pour voir ce qui fonctionne ou pas. Sur le papier, de nombreuses casquettes apparaissent. Pas toujours facile au début de lâcher du lest et d’accepter que tout ne sera pas parfait. Mais le bon côté c’est que le quotidien est plein de petites victoires du fait de réussir à maîtriser et jongler avec ces casquettes non choisies à l’origine!
Sur quoi as-tu progressé?
Sur mon organisation et sur la gestion justement de toute la partie technique des outils de communication. C’est vraiment une partie que je ne connaissais absolument pas quand je me suis lancée!
Comment vois-tu l’évolution de ton entreprise dans un an, dans cinq ans?
Le facteur géographique entre en compte bien évidemment. Mais dans 5 ans, je me vois travailler avec les entreprises et des particuliers. J’ai vraiment à cœur d’accompagner au maximum les personnes à sortir du moule dans lequel elles croient devoir rentrer pour s’adapter aux rythme et obligations du quotidien, ce qui entraîne stress, frustration, fatigue, découragement et humeur explosive. Il est possible de choisir les choses, et de ne pas les subir. Ca s’apprend. C’est sur ce chemin que j’accompagne mes clientes actuellement et j’aimerais y inclure les entreprises.
Qualifies-tu ton travail de “job de rêve”?
Je ne suis pas fan de cette expression “job de rêve”, il véhicule trop “mojito sur la plage les doigts de pied en éventail pendant que le “business tourne tout seul ! “. Par contre, oui j’adore ce que je fais et je m’épanouie réellement à accompagner mes clientes et à les voir évoluer.
Les réseaux sociaux prennent une place importante, depuis un an, qu’en est-il pour toi? ont-ils pris plus de place?
Dans ma vie personnelle, je n’accorde pas une grande place aux réseaux sociaux. Je les trouve très souvent superficiels et incitant justement à se comparer et à vouloir rentrer dans un moule. Je les utilise un peu bien évidemment, mais plus par obligation que par passion! Les premières années, j’ai surtout donné la priorité à mon blog et je vais de plus en plus vers youtube.
Quel est ton plus gros challenge?
Les réseaux sociaux justement!
Qu’aimes-tu le plus dans ton travail?
Voir mes clientes évoluer au fil des séances. Ca me prouve au quotidien que je suis à ma place et que je contribue, à mon échelle, à ce que chacun trouve sa place et qu’il y ait donc moins de frustration (avec tout ce qui en découle) dans les vies de chacun au quotidien.