Bonjour, Stéphanie qui es-tu?
Je suis Stéphanie, suissesse et grande rêveuse. Amoureuse de nature, elle m’émerveille chaque jour avec cette offre, fleurs, herbes aromatiques, légumes ont une place importante sur mon balcon. Intriguée par le pouvoir de nos ressentis et de nos émotions , je l’étais pour moi et pour mieux comprendre. Passionné de cuisine, j’en ai fait mon métier, aujourd’hui, je mélange mes connaissances à mes découvertes sur l’épanouissement du personnel.
Tu es installée à Bucarest : comment y-es-tu arrivée et depuis combien de temps ?
Nous sommes arrivés à Bucarest en Roumanie grâce au travail de mon compagnon,; nous vivons dans le quartier Dorobanti, petit quartier charmant proche du centre ville.
J’ai vécu en Écosse pour apprendre l’anglais et travailler; J’y ai rencontré mon compagnon et nous sommes partis ensemble en République du Congo pour son travail. Notre départ du Congo a été imprévu et précipité, donc notre arrivée ici aussi Nous sommes installés depuis un peu plus d’un an. Notre arrivée n’a pas été facile, et il nous a fallu environ six mois pour vraiment profiter de notre nouvelle vie et acquérir quelques bases de roumain.
En quelques mot peux-tu nous parler de l’art de vivre en Roumanie ?
Depuis quelques années la Roumanie est en plein développement. Cependant il reste des traces bien visibles de son temps communiste et une atmosphère un peu froide au premier abord.
Quel a été ton cheminement pour créer ta nouvelle activité ?
Depuis mon arrivée à la Roumanie je souhaite investir mon temps dans un projet qui peut me suivre partout. J’en avais assez de recommencé de nouvelles recherches d’emplois à zéro.
Pourquoi ai-je choisi les thèmes de la cuisine et du développement personnel? La cuisine est ma passion et mon métier, le développement personnel est arrivé dans ma vie un peu par hasard ; lors de notre arrivée au Congo, j’ai perdu tous mes repères, je me suis retrouvée pour la première fois dans le statut de «conjoint suiveur», j’avais de la peine à trouver mon identité propre. Aux yeux des autres j’étais devenu “la compagne de…”
Finalement en cuisinant, en expérimentant, en intégrant des ingrédients locaux à mes plats, je me suis amusée et c’est grâce à cela que j’ai vraiment profité de cette expérience africaine. Nouveau coup dur à notre arrivée en Roumanie. Je n’avais goût à rien et ma cuisine était “fondue”, j’étais devenue un piètre cuisinière. Petit à petit je me suis intéressée au sujet du développement personnel, en lisant des articles et des livres pour m’aider à passer ce bonnet. J’ai remarqué que ma cuisine était liée à mes changements d’humeur, d’émotions, c’était impressionnant. Je me suis de plus en plus intéressée à mes ressentis et leurs impacts sur ma cuisine. C’est pour ces raisons que j’ai souhaité créer mon projet, pour partager mes découvertes et venir en aide aux personnes expatriées.
En détail, comment fonctionne ton activité ?
“Cuisine Horizon” offre des accompagnements en ligne personnalisés qui donnent des outils pour cuisiner en prenant en compte ses ressentis et ses émotions. A petits pas, nous allons découvrir la relation de chacun avec la cuisine, ressentir le pouvoir des émotions à travers différents plats et surtout apprendre à prendre plaisir en cuisinant.
Quelles ont été les démarches ; est-ce que cela a été difficile ?
Le sujet me passionne vraiment, donc le temps passe à grande vitesse. Depuis le jour où j’ai décidé d’investir mon temps dans un projet il s’est déjà écoulé un an. J’ai pris mon temps, mais je voulais avoir un projet qui me ressemble et qui puisse me suivre partout dans nos futures expatriations. Le plus gros investissement que j’ai fait a été de faire appel à une coach spécialisée dans la reconversion professionnelle des femmes expatriées.
Que retires-tu de ton expérience au niveau professionnel et personnel ?
Se lancer dans l’entrepreneuriat est une expérience unique et enrichissante. Le fait d’être le seul maitre à bord est à la fois génial et effrayant. A Bucarest il y a une énergie folle pour les nouveaux projets tous plus atypiques les uns que les autres. La richesse et la diversité des rencontres sont un plus à ma motivation.
Pouvoir travailler comme je le souhaite et sans les contraintes des horaires pénibles de la restauration est super. Dorénavant je profite de mes soirées et week-end libre avec mon compagnon et mes amis.
En quelques mots ton parcours professionnel…
Un apprentissage de cuisinière de 3 ans, suivis de quelques années de travail en Suisse, notamment dans un restaurant spécialisé dans la cuisine aux plantes sauvages. Départ pour l’Écosse, cette fois ci, je travaillais dans deux restaurants aux spécialités de fruits de mer. En République du Congo, j’étais bénévole dans un orphelinat et j’ai donné quelques ateliers de cuisine pour les expats. Ici, à Bucarest, j’ai commencé comme bénévole dans une ONG qui développe le tourisme en Roumanie ( “walk about free tour Bucharest”), suivis d’un contrat de six mois en pâtisserie, la spécialité : les macarons.
Maintenant je travaille dans une petite boulangerie, ou tout est fait à base de levain. Et bien sûr, je travaille au développement de “Cuisine Horizon”
Comment t’organises-tu entre ton activité et ta vie personnelle?
Je travaille 2 jours par semaine dans une petite boulangerie, ici à Bucarest. Le reste de la semaine est dédié au développement de «Cuisine Horizon». Mes expérimentations pratiques ont été faites lors de la préparation de mes repas quotidiens.
Une petite recette maison pour The Musettes ?
Pain brioché, facile à faire.
Peux-tu faire partager tes “instants bonheurs” de Musette?
“Cuisine Horizon” n’est pas seulement un projet, une bonne idée, c’est avant tout mon projet personnel, qui est trié de mon vécu et de mes expériences, donc chaque fois que je le franchis, que j’ai un retour positif sur ce que je fais, je suis sur mon petit nuage et je le savoure .
Quelles sont tes sorties culturelles préférées seule ou en famille?
Pour découvrir la ville je conseille « walk about free tour Bucharest », différent tour de la ville y sont proposé, une équipe dynamique est là pour nous faire revivre l’histoire communiste du pays, j’ai eu la chance d’être bénévole pour eux et c’est grâce eux que j’ai appris énormément de chose sur ma nouvelle ville.
Instant culturel : peux-tu me citer un de tes tableaux ou livres préférés ?
Le livre « L’école des saveurs » d’Erica Bauermeister. Ce livre m’a beaucoup inspiré dans le développement de mon activité. L’auteur a le don de nous démontrer l’importance de nos 5 sens en cuisine et des émotions qui peut en ressortir. L’école des saveurs
Y-a-t-il un évènement culturel en ce moment dans ta ville/région que tu conseillerais ?
La saison estivale commence !tout l’été la ville offre différent type de festivals, telle que musique traditionnelle roumaine, food gourmet festival, musique classique en l’hommage du célèbre compositeur roumain George Enescu et j’en passe.