Marie-Caroline, peux tu me décrire ton entreprise ?
“Mi Casa Es Tu Casa” est un réseau de confiance pour la location et l’échange de biens immobiliers. Je mets en relation les propriétaires et les locataires (majoritairement pour les locations de vacances). Nous avons un groupe Facebook qui fonctionne par cooptation et qui compte 23 000 membres à ce jour, ainsi qu’un site internet plus classique. Nous ne prenons aucune commission et misons tout sur la confiance.
Ici des exemples de maisons que vous pouvez louer….
Comment l’as-tu développée ?
D’abord en créant il y a 2 ans, un groupe Facebook fermé, dans lequel seuls les membres parrainés sont acceptés. J’ai géré ce groupe à temps plein depuis 2 ans, en validant moi-même toutes les annonces et tous les nouveaux membres, en modérant, en mettant en relation les gens. Deux ans et 20 000 membres plus tard, j’ai créé le site www.micasaestucasasite qui vient compléter le groupe et qui est en lien étroit avec Facebook. Ce site a été un vrai investissement financier mais me permet de proposer une offre unique sur le marché!
La société “Mi Casa Es Tu Casa Ltd” a été crée en septembre 2017 à Londres.
Que retires-tu de ton expérience au niveau professionnel ?
Notre installation à Londres a été l’occasion de développer le groupe “Mi Casa Es Tu Casa” sur Facebook, en un vrai projet professionnel. A Londres, on rencontre beaucoup de français entrepreneurs… et très vite j’ai travaillé avec une agence française installée à Londres pour la conception du site internet pour des clients majoritairement français.
En quelques mots ton parcours professionnel…
Diplômée de l’Institut International de Communication de Paris, j’ai intégré Publicis en sortant de l’école en tant que Consultante Relations Presse RH. J’y suis restée 4 ans puis j’ai créé ma propre agence de relations presse RH (Neodialogue – Filiale de TMPWorldWide) que j’ai revendu 4 ans plus tard pour suivre mon mari muté en Angola! En 2013 en arrivant en Colombie j’ai créé une marque de vêtements pour enfants (fabriques et vendus sur place – MariNoceros), cela fonctionnait plutôt bien et j’ai beaucoup aimé, mais ce n’était pas vraiment compatible avec notre vie d’expatriés (qui par ailleurs me plait beaucoup).