S’expatrier et lancer son projet entrepreneurial en temps de Covid ce n’est pas toujours évident… pourtant Marie l’a fait. Direction Kuala-lumpur pour découvrir une nouvelle histoire d’expat-preneure
Hello Marie, tu es installée en Malaisie après l’Afrique du Sud, peux-tu nous raconter ton parcours d’expatriée ?
Bonjour Adeline,
Je vis avec ma famille à Kuala Lumpur dans le quartier de Mont Kiara depuis septembre 2020. La ville est très étendue, l’avantage de ce quartier est que beaucoup de choses peuvent se faire à pied (quand il ne fait pas trop chaud !) … les courses, les activités pour les enfants… L’école n’est pas très loin ce qui est un vrai plus.
Beaucoup de familles d’expat’ et du Lycée Français y vivent, ce qui rend l’intégration plus simple.
Comment se sont passés ces premiers mois à Kuala Lumpur ?
A vrai dire, depuis que nous sommes arrivés, nous enchainons les confinements plus
ou moins stricts… je ne connais donc pas bien ma nouvelle ville et encore moins la Malaisie malheureusement. Je pourrais plus facilement vous parler de mon expatriation précédente à Cape Town 😉
Comment s’est présentée cette expérience d’expatriation ?
C’est la société de mon mari qui lui a proposé un premier poste à l’étranger il y a 4 ans… nous sommes partis en pensant revenir après 3 ans et finalement nous nous sommes pris au jeu de l’expatriation ! Kuala Lumpur nous voilà !
Nous avons vécu une première aventure à l’étranger en famille avec nos deux filles à Cape Town, en Afrique du Sud. L’adaptation a été rude, surtout que c’était une
grande première pour nous, mais c’est maintenant mon (notre) pays de cœur ! Après quelques semaines en Malaisie, une maman de l’école m’a dit que lorsqu’on vivait en
Afrique, l’Afrique laissait toujours son empreinte en nous … je crois que cette femme a raison !
Pourquoi l’entrepreneuriat en expatriation ?
Je pensais déjà à l’entrepreneuriat à Paris. Le fait de me trouver un peu « désœuvrée » en Afrique une fois la famille installée, m’a fait beaucoup réfléchir.
J’ai pris conscience que travailler est pour moi un réel équilibre et que c’est aussi un exemple que je veux donner à mes filles.
Une superbe rencontre avec une femme Française au Cap m’a permis de faire un bilan de compétences… et c’était parti !
Entreprendre pour être au services des autres c’est possible. De part son expérience tant personnelle que professionnelle, Marie a décidé d’accompagner les adultes mais aussi les enfants à trouver leur voie
Tu as choisi de créer une société de coaching au service, entre autres, des expatriés, pourquoi ?
A vrai dire j’avais monté une première société de conseil en marketing appelée Jeudi 7, c’est la date exacte de ma naissance … et un signe de renaissance.
Cette fois-ci j’ai fait plus simple pour que l’on se souvienne du nom : mon prénom et mon nom
Lors de mon bilan de compétences, j’ai travaillé sur mes valeurs : la bienveillance ;
l’écoute, le sens et l’envie d’aider sont vraiment mes piliers.
Avec ces clés, j’ai décidé d’accompagner les expats (entre autres) à capitaliser sur
tous les avantages humains d’un moment de vie à l’étranger pour définir ou atteindre
de nouveaux objectifs.
Il est aussi important pour moi d’aider les plus jeunes. Mes deux filles ont des profils
particuliers et une fois aux antipodes, je me suis sentie bien seule… encore une fois
je me suis mise en position de me former pour accompagner.
Quelles ont été les étapes majeures de la création de ta société?
Les plus gros aspects ont été la prise de conscience, le cadrage du projet et les formations … qui avec moi peuvent être sans fin ! J’ai toujours envie d’apprendre
plus…
Encore grâce à des rencontres, j’ai pu trouver la solution pour monter ma société en Malaisie. J’ai mis plus de temps à trouver cette fameuse solution que de créer la société car je me suis faite accompagnée pour avancer… plus simple quand tu ne parles pas la langue du pays !
Que retires-tu de cette expérience d’expat-preneure ?
Petit clin d’œil à un coupe d’ami qui m’est très cher … « Never, never, never give Up » W. Churchill ….et à ma maman « tout se fait »
Quelle part les réseaux sociaux prennent-ils dans ton activité ?
Elle est assez importante, je trouve des podcasts mais aussi des groupes soit pour apprendre et me développer, soit pour développer mes prospects.
Et sans eux, je n’aurais jamais découvert The Musettes
Ta citation préférée ?
J’en ai 2 :
« If you can Dream it, you can Do it » de Walt Disney
Et “It always seems impossible until it’s done” de N. Mandela … South Africa For Ever