Un restaurant dans les jardins Cambodgiens
Bonjour Lorraine et Renaud,
Aujourd’hui dans The Musettes, c’est un projet d’expatriation à deux que nous proposons. Peux-tu nous en dire plus sur cet « expatpreneuriat » en couple au Cambodge ? Comment a commencé cette aventure ?
Il s’agit d’un projet entrepreneurial que nous avions avec mon mari Renaud (à l’époque mon copain !). Nous avions ce petit rêve fou d’ouvrir un bar à cocktails et restaurant.
Nous avions déjà vécu à l’étranger (Etats-Unis) et avions vraiment envie de réitérer l’expérience, mais ailleurs pour vivre des choses différentes.
Je ne sais pas vraiment pourquoi, mais l’Asie du Sud m’attirait. Sûrement le soleil et ses plages paradisiaques !
Renaud était partant pour découvrir autre chose, on s’est concentré sur l’Asie. Le Cambodge cochait pas mal de cases importantes pour nous, que ce soit pour notre projet entrepreneurial aussi bien que personnel. C’est comme cela que nous avons choisi le Cambodge 🙂 !
Et avantage non-négligeable, nous avions déjà découvert – et adoré -le pays pendant des vacances. On savait qu’y vivre « pour de vrai » ne serait pas pareil mais, quand même, cela nous rassurait de choisir un pays dans lequel nous avions déjà été.
Comment a démarré votre projet ?
Ce projet entrepreneurial a littéralement débuté par une blague. Un vendredi soir, après une semaine encore plus dense et compliquée que d’habitude, j’ai dit à Renaud : “Franchement, si je m’écoutais, je lâcherais tout et j’ouvrirais un bar à cocktail et un petit resto sur une île paradisiaque”. Il a fallu du temps pour que cette blague de couple devienne un projet bien réel…
Justement peux-tu nous quelles ont été les étapes ? Les démarches ont-elles été longues ?
Blague > Réflexion pour “rigoler” > Réflexion plus sérieuse > Projet bouclé > Départ > Recherche sur place > Travaux > Ouverture 🙂 Et voilà, le tour est joué !
La période de réflexion/préparation a été la plus longue, environ 2-3 ans.
Une fois sur place, nous avons juste déroulé notre plan : nous avons mis 2 mois pour trouver l’emplacement, 4 mois de travaux. C’était plus plutôt rapide mais nous avions tellement bossé le projet en amont qu’on a plus eu qu’à dérouler notre plan une fois sur place et 6 mois après notre arrivée nous avons ouvert notre premier établissement.
Vous avez ouvert deux restaurants « Wild » au Cambodge, pourquoi ce nom et où sont-ils implantés ?
Nous avons choisi “Wild” car cela met en avant les lieux que nous avons créés. Nos restaurants sont très largement ouverts sur des jardins tropicaux, l’un est à Siem Reap (la ville des temples d’Angkor) et l’autre à Phnom Penh (la capitale) .
Nous vivons donc la moitié du temps à Siem Reap ; c’est une petite ville très agréable, très verte. Elle a cette atmosphère de village où tout le monde se connaît, qui est très appréciable quand on y vit. Phnom Penh, c’est une grosse villa asiatique, extrêmement dynamique, ça bouge pas mal donc… mais parfois peut-être un peu trop !
Quelle est la part des réseaux sociaux dans votre activité ?
Ils sont hyper utiles pour nous bien entendu ! Il s’agit de notre principal moyen de communication.
Mais pour moi qui bossais en agence de communication -ma dernière agence était spécialisée en social media- ce n’est pas autant que le souhaiterais, je dirais donc 3/4 jours par mois.
S’il y avait un message derrière votre message quel serait-il ?
Alors, on ne s’est jamais dit qu’on voulait faire passer de message. Tout ce que nous souhaitons c’est d’avoir l’impact le plus positif possible sur ce qui nous entoure 🙂